Règle n°2

Consacrer un certain temps à la préparation du projet de traduction

La deuxième règle demande au client de fournir beaucoup d’efforts et est souvent ignorée. Il s’agit de consacrer un peu de temps aux activités suivantes avant de commander une traduction :

  • Préparation de documents de référence
  • Création d’un glossaire
  • Création d’un guide de style

Cette étape peut s’avérer déterminante pour la qualité de la traduction. En effet, il n’est en aucun cas exagéré d’affirmer que 70 % de la qualité d’une traduction est assurée avant même que le traducteur n’entre en jeu. Nous vous recommandons vivement de préparer ces données que vous pourrez ensuite réutiliser à volonté.

Commençons par le plus facile !

Préparez des documents de référence

Il est évidemment important qu’un traducteur soit doué d’un point de vue linguistique, mais il doit également être capable de se familiariser avec ce qu’il ne connait pas et le retenir. C’est le cas puisque, contrairement aux traducteurs en entreprise qui opèrent généralement dans un domaine bien précis, les traducteurs indépendants s’attaquent à des traductions diverses et variées en fonction du client.

On dit que les traducteurs répartissent leur temps de travail ainsi : 20 % pour la traduction à proprement parler et 80 % consacrés à la recherche documentaire et aux relectures/révisions. Fournir de la documentation en rapport avec le document à traduire – que ce soit l’adresse d’un site Internet, un catalogue, un livre ou des informations concernant d’autres entreprises actives dans le même secteur – aide non seulement à améliorer la qualité de la traduction mais également à réduire les délais de livraison.

Créez un glossaire

Imaginons que le nom d’un directeur d’entreprise s’écrive 東一郎 en kanji. Les caractères chinois peuvent souvent se lire de plusieurs manières, il est par conséquent parfaitement impossible pour le traducteur de savoir si cette personne s’appelle « Higashi » ou « Azuma ». Mettons encore que l’abréviation « HKB » apparaisse à de nombreuses reprises en tant que nom de département (ce sigle veut dire « Hinshitsu Kanri Bu » dans une certaine entreprise, ce qui signifie « Service d’assurance qualité » en japonais).

La création d’un glossaire constitué de noms propres, du jardon propre à l’entreprise et de termes techniques permet, en plus d'alléger l’étape de recherche du traducteur, d’éviter les incohérences dans la traduction d’un même mot. Par ailleurs, cela assure l’homogénéité entre les textes rédigés par des traducteurs (ou rédacteurs).

C’est pourquoi nous vous recommandons vivement de prendre le temps d’établir un glossaire. Si vous ne pouvez pas, vous pouvez demander à l’entreprise de s’en charger à votre place. Cela signifie certes des dépenses supplémentaires mais la plupart des agences de traduction accepteront de remplir cette tâche.

Créez un guide de style

Un guide de style établit une liste de règles rédactionnelles destinées aux traducteurs. Il peut par exemple spécifier que le traducteur utilise en japonais la forme en « desu/masu » ou en « dearu » ou encore si les mots empruntés de langues étrangères seront écrits en katakana ou en caractères romains.

Ceci étant dit, dans les faits, très peu de clients disposent d’un guide de style destiné à la traduction bien que cela puisse s’avérer également utile lorsqu’il s’agit de préciser le résultat final que vous espérez. Nous vous conseillons donc d’en avoir un à disposition.

Vous n’avez pas forcément besoin d’en créer un à partir de zéro. Vous pouvez en utiliser un proposé par l’entreprise de traduction. Il est cependant important de remarquer que si vous voulez faire traduire des documents tels que des communiqués de presse, disposer d’un guide de style vous permettra de vous assurer que le style des différents articles et traductions soit homogène, ce qui permet d’éviter bien des problèmes. Vous pouvez également vous référer aux guides de style de journaux et de maisons d’édition pour vous aider à créer le vôtre.


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