À propos de la langue japonaise

Le japonais repose sur trois graphies différentes – les kanji, les hiragana et les katakana – auxquelles il faut ajouter les chiffres arabes et l’alphabet romain.

Les kanji sont des idéogrammes possédant chacun un sens et souvent plusieurs « lectures » (par exemple, le caractère « 愛 », l’amour, peut se lire « ai » lorsqu’il est seul). Les hiragana et les katakana quant à eux ne retranscrivent que des sons et ne veulent rien dire seuls.

La langue japonaise compte environ 1 945 kanji d’usage quotidien qui sont enseignés à l’école. Il en existe cependant beaucoup plus, bien qu’ils soient moins fréquemment utilisés, et les ordinateurs japonais répondant à la norme JIS (Japanese Industrial Standard) en proposent 6 877.

Alors que les kanji trouvent leur origine dans les idéogrammes chinois, les hiragana et les katakana sont propres au Japon. Ils ont été créés il y a environ 1 100 ou 1 200 ans à partir de caractères chinois modifiés pour simplifier le système d’écriture japonais.

Les hiragana et les katakana sont chacun basés sur cinquante caractères qui ont été modifiés de diverses façons. Les signes diacritiques appelés dakuten (゛) sont utilisés pour indiquer qu’un consonne dévoisée doit être prononcée comme un consonne voisée (ex. : ハ ⇒ バ / ha ⇒ ba) alors que les handakuten (゜) sont utilisées pour transformer les « H » en « P » (ex : ハ ⇒ パ / ha ⇒ pa). Certains caractères peuvent également être écrits dans un plus petit format pour représenter des sons qui ne font pas partie des cinquante caractères d’origine (シャ /sha, シュ /shu, ou encore ショ / sho) mais ne doivent surtout pas être confondus avec les minuscules utilisées dans les langues occidentales.


Retour en haut de page

Domaines de spécialisation

Langues